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Just Friends Quintet
3 octobre 2007

* Discographie

BLM - Pochette CDMe 'n You
Jazz aux Remparts JAR 64025

Me 'n You - A Kiss to Build a Dream On - Between the Devil And the Deep Blue Sea - East of the Sun - There Will Never Be Another You - Rockville - Blockrock - Tenderly - Wrap Your Troubles In Dreams - New Concerto For Cootie - 9:20 Special - Ooh-Ah-Dee-Dee - Stolen Sweets

 

 

 


 

 

  Critiques (extraits)_crivain

 

 

 « Un groupe de musiciens chevronnés qui rendent un hommage déférent mais « distancié » aux grands de la période swing. Ils parviennent avec bonheur, par de simples changements de tempo, à renouveler le climat de standards éprouvés. Si Dominique Burucoa évoque souvent, par le phrasé, Louis Armstrong, son association avec Emmanuel de Montalembert (g) rappelle en plus d’une occurrence celle de Ruby Braff avec George Barnes. L’appoint d’Arnaud Labastie (orgue) et du batteur Antoine Gastinel contribue à l’originalité d’un premier album réjouissant et qui appelle une suite. »

Jacques Aboucaya, Jazz Magazine n° 692, mars 2017

 

« Voici un album intéressant réalisé par un quartette assez exceptionnel… J’ai été vraiment enthousiasmé par ce quartette dont le professionnalisme et le sens du swing sont exemplaires. Pratiquant un mainstream bien maîtrisé, il serait difficile de reprocher à ce superbe petit ensemble la moindre faute de goût ou de mise en place. Les chorus sont très bien partagés, aucune longueur n’est à déplorer, chacun reste à sa place sans jamais empiéter sur le voisin et tout cela balance ferme ! Et par surcroît, l’enregistrement sonore est de première qualité… »

François Balzer, Jazz Dixie / Swing n° 95, mai 2017

 

« … Le swing comme vertu cardinale du jazz… Et c’est le choix esthétique de ce quartette… Les tempos sont parfaits pour le swing... »

Charles Chaussade, Jazz Hot n° 680, été 2017

 

« Le sigle BLM qui désigne ce groupe provient de l’initiale des noms des musiciens… qui se produisaient en trio à l’origine. Par la suite, Antoine Gastinel et sa batterie viennent les rejoindre… Dominique Burucoa possède un jeu de trompette carré, solide et il se montre très convaincant dans certains morceaux tel A kiss to build a dream on, joliment exposé avec calme, puissance et accent chaleureux, puis il enchaîne sur un chorus vocal… Il se retrouve à son avantage dans Blockrock où se remarque sa parfaite entente avec orgue et guitare. De même, il se montre excellent dans son exposé de Wrap your troubles in dreams et le chorus partagé ensuite avec le guitariste. Dans New Concerto for Cootie, il joue de belle façon et d’un bout à l’autre, hormis le pont du second chorus revenant à l’orgue…

Ce quartette bien soudé fonctionne avec aisance. Emmanuel de Montalembert intervient toujours plaisamment (par exemple dans Rockville) et sa guitare fournit une pulsation robuste (Stolen Sweets). L’orgue d’Arnaud Labastie propose une assise confortable (Ooh-ah-dee-dee) et des interventions pertinentes, ainsi son exubérance sur 9:20 Special. La partie de batterie assure un soutien constant et efficace dans cet album d’écoute agréable. »

André Vasset, Bulletin du Hot Club de France, n° 663, août – septembre 2017

Le disque Me’ n’ you a été classé parmi les meilleurs CD 2017 chroniqués dans le Bulletin du Hot Club de France.

 

 

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JAR_64019___Just_Friends__Hit_that_jive__Jack_PM

Hit That Jive, Jack
Jazz aux Remparts JAR 64019

I'm Beginning To See The Light - Gee Baby Ain't I Good To You - Hit That Jive, Jack - Mitch's Lament - I Never Knew - Moonlight In Vermont - Flat Foot Floogie - She's Got It - Days Of Wine And Roses - Just The Friends Blues - Thou Swell - A Smooth One

 

 

 

 

 

Distinction

Académie du Jazz 2008 : disque sélectionné

Critiques (extraits)_crivain

 

" ... Par des arrangements subtils, par d'inattendus (et judicieux) changements de tempo, par de savoureux mélanges de timbres, bref par toute une alchimie sonore qui doit tout aux interprètes, ce groupe nous offre un superbe régal musical et esthétique, vigoureusement swingué (I Never Knew, par exemple). Les tempos lents (Mitch's Lament, Moonlight in Vermont) sont joués avec finesse sans que le swing en pâtisse ; on se doute alors de ce que donne un Hit That Jive, Jack. Une mention toute particulière pour Days of Wine and Roses, merveilleusement détaillé en une bossa-nova tout en douceur, au bugle, par Burucoa dont il faut saluer la maîtrise tout au long de ces soixante minutes. Ses partenaires sont à sa hauteur... Mieux vaut vite le commander et le déguster."

Henri Sofroniades, Jazz Dixie/Swing - n° 59, mai 2008.

 

"J'ai un grand plaisir à écouter ce disque et à le réécouter. L'entrée bille en tête de la basse me va droit au coeur... L'impression favorable de ce départ ne se démentira pas. Voilà cinq musiciens qui aiment et connaissent le jazz, et l'ont manifestement beaucoup pratiqué ensemble. La rythmique tourne bien, les thèmes sont bien exposés, les improvisations intéressantes, chacun possède son instrument, ça swingue... Si bon soient les éléments, l'important est la qualité de l'ensemble dont le plaisir à jouer est communicatif. Et le groupe passe avec succès l'épreuve décisive, le test ultime du jazz : le blues lent, le bon vieux blues, Just The Friends Blues, c'est sept minutes de bonheur !" 

Raymond "Coolie" Wermelinger, Jazz Dixie/Swing, n° 59, mai 2008.

 

"... Cet ensemble de jazz porte bien son appellation. Personne ne tire la couverture à soi, l'entente est réelle, le jeu collectif s'enrichit des individualités... On ne s'ennuie pas un instant. La formation fait référence à Buck Clayton et à Ruby Braff jouant en petit comité : le style est différent mais l'esprit est là. Et la qualité de la prise de son ajoute au plaisir."

D. J. - Bulletin du h.c.f., n° 569, avril 2008.

 

" Qu'ils jouent ou chantent avec talent et alacrité des standards d'Ellington, Goodman ou Slim Gaillard et Slam Stewart, les membres de ce quintette homogène... font la démonstration que le jazz "classique" est toujours vivant chez nous, singulièrement le middle auquel est consacré cet album fort réussi."

J. A. - Jazz Magazine, n° 590, mars 2008.

 

"Ce deuxième opus en quintette succède au duo Burucoa - Labastie, récemment parvenu aux oreilles des connaisseurs... Les deux compères se déboutonnent et l'on assiste à un hommage en règle à quelques célébrités, dont Slim Gaillard et Slam Stewart, superbement évoqués dans Flat Foot Floogie ou Moonlight in Vermont, sans oublier la composition éponyme de l'album. L'ambiance générale, la prise de son, l'esprit de famille très perceptible, les bons choix de tempo, tout concourt à la réussite de la séance, particulièrement dans les exposés trompette - guitare et les succulents vocaux, dont la coloration basco-landaise ne trahit jamais Harlem. On passe un excellent moment, tout de swing subtil (Gastinel dans Thou Swell), et d'intimité qui réchauffe et qui charme (Gee Baby... ou Mitch's Lament). On pourrait, à la rigueur, regretter l'absence d'un saxophone, si Montalembert ne la faisait oublier par la beauté de sa sonorité et la fluidité de son phrasé..."

Daniel Huck - Jazz Classique, n° 49, janvier 2008.

 

"... Pour dire leur histoire musicale commune et surtout leur passion du jazz, les Just Friends ont créé Just the friends blues. Leur hymne, leur carte de visite, mieux encore leur raison d'être et de jouer entre bons camarades. Dans le CD qu'ils viennent de livrer aux amateurs de jazz, le morceau swingue à côté des créations de Duke Ellington ou Benny Goodman. Tout est à l'unisson comme jouent les joyeux compères de ce quintette "made in Côte basque" même s'ils le font sans prétention aucune... Les Just Friends n'ont que cinq bougies en commun. Pourtant, voilà belle lurette déjà qu'ils astiquent, distordent les cuivres et secouent les drums tous ensemble ou chacun de son côté. Entre eux, il y a le partage du jazz et de cette idée qu'il n'est jamais aussi passionnant que quand il joue à plein sur la connivence. C'est cette grande fraternité du swing qui les a réunis et qui désormais mêle leurs notes sur la Côte basque, à Marciac ou au fameux Caveau de la Huchette à Paris. Just Friends est désormais bien plus qu'une rencontre, c'est une union libre et prolifique. Il y avait du bonheur dans Just you, just me, livré en 2002, salué par la critique. Il y a de la jubilation dans le second opus qui emprunte à John Alston son titre, Hit that jive, Jack..."

Pierre Sein - La Semaine du Pays Basque - n° 747, du 27 décembre au 2 janvier 2008.

 

 

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JAR_64015___Just_Friends

Just You, Just Me
Jazz aux Remparts JAR 64015

Song For My Brother - Just You, Just Me - Mood Indigo - Just Friends - She's Funny That Way - Moppin' And Boppin' - Good Queen Bess- Robbin's Nest - The Lady Is A Tramp - Save Your Love For Me - When I Grow Too Old To Dream

 

 

 

 

 

 


Distinctions

Jazz Hot : Sélection

Bulletin du HCF : sélectionné parmi les meilleurs disques reçus en 2004

Critiques (extraits)_crivain

"… Disons-le immédiatement : cet album est, par bien des aspects, exceptionnel. La tenue musicale générale est digne des grands musiciens, vivants et disparus. Pas d’effet démonstratif : de la musique avant toute chose et pour cela sans aucun impair ! Le programme parfaitement équilibré est emprunté à toutes les périodes de la grande tradition du jazz, à tous les styles, avec en entrée, un seul original, un clin d’œil personnel et original au bebop, au demeurant bien construit. Des standards et de grands classiques… des tempos bien choisis, adaptés au propos, qui balancent, mettant en relief la logique de la mélodie, en exploitant les ressources des motifs musicaux constitutifs… On laisse à la note la possibilité de se dérouler et de prendre toute sa place dans l’espace… Les arrangements sont intelligents… Cet album vient utilement rappeler que la musique tire son existence de la qualité de l’interprétation même… C’est album est un bonheur… »

Félix W. Sportis, Jazz Hot - n° 612, juillet-août 2004

  

« … Just Friends la joue simple et modeste. Ne nous laissons pas piéger par cette attitude au demeurant fort louable et écoutons attentivement la musique. Elle a beaucoup de qualités et pas toujours des plus courantes. De quoi s’agit-il ? D’un middle jazz servi par cinq musiciens du Pays Basque. Tous font preuve d’un respect, d’un goût exemplaire pour la musique qu’ils ont choisi d’interpréter. Vous ne trouverez ici rien de racoleur, d’ostentatoire, de forcé, aucune surcharge. La musique respire, parle et nous touche. L’amitié, l’expérience commune n’aurait pas suffi à produire un jazz classique d’aussi bon aloi, il fallait une solide compétence musicale (et pas seulement instrumentale). Elle est là, manifestement… A la relecture, je m’aperçois qu’il manque un mot, ce mot qui dit si bien notre plaisir d’amateurs de jazz… Et pourtant, croyez-moi, ça swingue ! »

Guy Chauvier, Jazz Classique, n° 31 - juin 2004

 
« … Un breuvage qui possède de superbes arômes et dont le corps est dans la tradition la plus authentique de ce nectar qu’est le jazz. Bravo aux vignerons et continuez de nous offrir des crus aussi bien traités. A consommer sans modération. »

Jazz Notes, n° 80 - octobre 2004

 

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CD_pochette_duo_DWe'll  Be Together Again
Jazz aux Remparts JAR 64018

 

We'll Be Together Again - Undecided - Old Folks - Sweet Lorraine - Come Sunday - Lulu's Back In Town - Autumn Leaves - Love Me Or Leave Me - Beautiful Love - That's All - Love Is Here To Stay - B.B. & C.L. Blues

 

 

 

 


Distinction

Jazz Hot : Indispensable

Critiques (extraits)    _crivain      

"La chronique de Just You, Just Me (JAR 64015, Jazz Hot n° 612), album remarquablement enregistré à l'automne 2003 par le quintette Just Friends, fut l'occasion de vous parler de ces deux musiciens. Nous attendions la suite avec impatience et notre attente n'a pas été déçue lors de la 40ème édition de Jazz in Marciac, sur la Place de l'Hôtel de Ville, après un concert magnifique donné par cette formation... Les deux compères délivrent environ une heure de bonheur sur tous les tons du vécu, de la tendresse (We'll Be Together Again ou Love Is Here to Stay...) au grave (Come Sunday) en passant par le nostalgique (Old Folks), l'indécis, joyeux ou inquiet...
S'il chante parfois, Dominique Burucoa use des différentes sortes de cuivres : la trompette, le cornet, le bugle et même de la seule embouchure de ces instruments dans cet album. Il en tire des sonorités qui magnifient ces faces toujours senties. C'est un musicien chaleureux, sensuel et sans affectation. Sa musique lui ressemble : simple, majestueuse et généreuse. Au bord des larmes (Old Folks) ou en pleine dérision (Lulu's Back in Town, Undecided), le ton est toujours juste, dans l'esprit de la pièce, exposée sans surcharge en un équilibre classique qui rend l'expression forte.
Quant à Arnaud Labastie, il confirme ce qui apparaissait déjà dans l'album précédent : maîtrise instrumentale, toucher personnel, puissant, clarté et sûreté rythmique. En un mot, la musicalité. Sa lecture du jazz s'accorde totalement avec celle de Burucoa. Ses interventions sont aussi magistrales que son accompagnement parfaitement adapté au discours du soliste.
Ces deux artistes entendent la musique de l'intérieur et la jouent avec une rigueur d'orfèvres. Le duo est un exercice difficile qui n'admet aucun temps mort et exige une vigilance permanente. Le trompettiste est physiquement sollicité et le pianiste se doit d'en tenir compte à tout instant. Ces faces sont parfaites : une pure merveille d'équilibre et de densité jamais pesante. Bravo !"

Félix W. Sportis, Jazz Hot - n° 643, octobre 2007

 

" ... Mazetier - Ecklund, en 1999, était une réussite. En voici une autre mais dans une atmosphère toute différente : l'enregistrement, assez mat, très proche, accentue le caractère d'intimité du duo et le style est autre. Burucoa opte pour la sobriété, la simplicité de l'expression, il reste souvent près de la mélodie, avec une sensibilité de phrasé qui évite les broderies compliquées. Selon les morceaux, il utilise trompette, cornet ou bugle. Le pianiste, plus aventureux, main gauche assez légère, affectionne les lignes brisées, les déhanchements à la Garner (Autumn Leaves) et les coups de patte à la Hines. Le thème de la première interprétation est joué "straight", avec naturel, sans raideur, presque sans vibrato de la trompette alors que Undecided, réjouissant, utilise la sourdine et nous offre un piano virevoltant. Old Folks est un bon exemple de cette sensibilité de jeu qui est une des caractéristiques de ce disque mais on peut le dire aussi de Come Sunday ou de Autumn Leaves. Il semble que nos deux musiciens se soient attachés à créer une ambiance particulière, le caractère de l'improvisation prenant le pas en général sur le swing (non que celui-ci soit absent, bien sûr). J'ai écouté Lulu's Back par Ecklund-Mazetier : les deux versions sont fort différentes et même l'enregistrement accentue l'écart (de la "réverbération" sur la trompette d'Ecklund).

Love me or leave me : Burucoa, avec la sourdine, fait parler son instrument, "aime-moi ou laisse-moi" supplie la trompette, pendant que Labastie, discret (ou prudent, c'est selon), reste quelques pas en arrière... Le dernier chorus est clamé par la trompette et le piano "fait les grandes orgues". That's All est exposé avec finesse par le bugle qui développe ensuite joliment...

Bref, vous avez compris que ce disque, enregistré en avril 2006, vaut l'acquisition. La formule du duo ne supportant pas la médiocrité, c'est bien ou c'est raté. Ici, vous n'aurez pas vraiment de points faibles. Et si vous avez un système audio à la hauteur, vous vous pourlècherez les oreilles car la reproduction est fidèle."

Daniel Janissier, Bulletin du hcf - n° 566, nov./déc. 2007

 

"Trois disques exemplaires.(1) Dominique Burucoa, Arnaud Labastie... revisitent le passé avec des sensibilités contemporaines.

Sans doute la caractéristique commune de ces trois albums (1) et de ceux qui les signent consiste-t-elle dans le fait de tirer leurs références non d'un improbable futur à découvrir, mais d'un passé plus ou moins lointain où s'enraciner. Autrement dit, on ne les jugera pas en termes d'innovation mais plutôt de fidélité à une tradition qu'il s'agit de faire fructifier. Ce à quoi s'emploient avec bonheur, les uns et les autres. Toutefois, plus encore que les critères de forme ou de style, ce qui les différencie de la production actuelle tient bien davantage au feeling dont les trois disques sont, d'un bout à l'autre, innervés. Rien à voir avec la perfection technique servant trop souvent à masquer le vide de l'inspiration. Tout ici repose sur la sensibilité et l'émotion. De quoi justifier une démarche tout à fait pertinente.
Ainsi des standards interprétés en duo par Dominique Burucoa et Arnaud Labastie. Autant de petits bijoux sertis avec amour par un trompettiste-cornettiste-bugliste au son rond et chaud, "mouthpiecer" de surcroît, chanteur à l'occasion (Sweet Lorraine, le scat décoiffant de B.B. & C.L. Blues seul original du recueil) et un pianiste inventif, à la main gauche solide comme un roc. Tout serait à citer, du dialogue stimulant de Lulu' Back In Town au développement d'Autumn Leaves à la trompette bouchée, en passant par We'll Be Together Again qui donne son titre à l'album..."

Jacques Aboucaya, Jazz Magazine - n° 588, janvier 2008

(1) Les deux autres albums cités : Matthieu Boré, Sometimes On My Own & Evan Christopher, Introduction, Live At The Méridien.

 

"Ce label né avec un festival qui fait encore rêver donne enfin à son organisateur principal l'occasion de s'exprimer. Nous retrouvons donc dans ce CD Dominique Burucoa (tp, cnt, flgh, voc, ...) et Arnaud Labastie (p) (...) Dominique est bien en lèvres, les idées fusent, souvent toutes en nuances, très fines, avec un swing intérieur très perceptible. Il dispose d'une belle palette musicale qui exclut toute monotonie ou tristesse (B.B. & C.L. Blues) : sonorité de la trompette, du cornet, du bugle, de sa voix bien timbrée à la Red Richards, Clark Terry, de son embouchure, d'un jeu de sourdine (sèche, wa wa). Arnaud a aussi en commun une régularité de tempo et un jeu paisible qui peut être tout en retenue. Nous pensons ici à celui d'Ellis Larkins ou à celui plus extraverti de Sammy Benskin, Erroll Garner voire Earl Hines (Beautiful Love). Sans faire d'histoires, ils nous proposent un panorama inconscient (?) -toujours à l'aide de touches légères- allant du ragtime (Undecided) en passant par des notes étranges (We'll Be Together Again) ou du gospel (Come Sunday, Old Folks) à du "classique" (Beautiful Love). Les deux amis ont un jeu bien soudé, de bons tempi réguliers bien choisis et savent glisser des citations, sans l'air d'y toucher, et ils ont, dans leurs échanges en 4/4, des interventions bien conduites. En le réécoutant, ce CD peut vous gagner jusqu'à vous surprendre à fredonner Love Is Here To Stay des heures après. Cet air fait d'ailleurs partie de notre sélection (impitoyable !) en la bonne compagnie de Sweet Lorraine, Love Me Or Leave Me, That's All... Un CD subrepticement prenant à prendre sans appréhension !"

Claudia & Jean-Pierre Battestini, Jazz, Dixie/Swing - n° 60, août 2008.


 

Disques en vente, écrire à :

justfriends@orange.fr

 

 

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